La Slag Gallery a le plaisir de présenter Tight Connections, une exposition personnelle d'œuvres récentes de Naomi Safran-Hon, la cinquième exposition personnelle de l'artiste à la galerie.
Dans ce nouveau corpus d'œuvres, les Tight Connections ne sont pas forcément évidentes. L'artiste incorpore des photographies dans des peintures avec du ciment, du tissu, de la dentelle et de l'acrylique. L'œuvre explore l'espace entre la photographie et la peinture. Les lignes de couture invisibles entre les matériaux disparates des œuvres mettent en évidence la facilité avec laquelle on peut négliger la façon dont nous sommes tous connectés. Un aspect, suggère l'artiste, que la pandémie de COVID-19 a mis en lumière.
Les liens étroits sont présents tout au long de l'exposition, établissant une relation entre le ciment et la dentelle, ainsi que dans le sujet et le contenu. Dans la peinture Behind Her Eye, l'artiste étend la réalité de la photographie qui occupe le milieu de l'œuvre à ses sections supérieures et inférieures, recréant l'image dans sa matière. Dans Babel, l'image d'un bâtiment en construction est étendue à une abstraction en forme de grille, créant une tension entre illusion et réalité. Ces œuvres et d'autres encore invitent le spectateur à s'interroger sur ce en quoi il croit, et sur la manière dont cela est lié à sa propre identité et à son histoire.
À propos de l'artiste, Naomi Safran-Hon
Naomi Safran-Hon crée des œuvres qui font des déclarations saisissantes sur la fragilité de l'expérience humaine, la nature compliquée de son propre foyer et les vicissitudes des identités collectives. L'artiste est à la recherche du récit qui est caché et enfoui dans le paysage.
Naomi Safran-Hon a obtenu un BA Summa Cum Laude de l'Université Brandeis en Studio Art et Histoire de l'Art en 2008 et un MFA de l'Ecole d'Art de l'Université de Yale en 2010. Elle a fréquenté la Skowhegan School of Painting & Sculpture en 2012, Art Omi en 2016, et a été une résidente de l'espace de travail 2019-2020 au Lower Manhattan Cultural Council. Sa dernière exposition à la Slag Gallery au printemps 2020 a fait l'objet d'un article dans le New York Times. Safran-Hon a reçu le BRIC Colene Brown Art Prize en 2020 et a été finaliste de la Jerome Hill Artist Fellowship.
Naomi Safran-Hon a beaucoup exposé aux États-Unis et à l'étranger. Son travail a été présenté dans des lieux tels que Marfa Contemporary, Marfa, TX ; Haifa Museum of Art, Haifa, IL ; Brooklyn Museum, NY ; Queens Museum, NY ; Islip Museum, NY ; Herzliya Museum of Contemporary Art, Herzilya, IL ; Museum Africa, Johannesburg, Afrique du Sud.
En parallèle, la galerie présente A Self Apart, une série de peintures d'Alida Wilkinson. Il s'agit de la première exposition personnelle de Wilkinson à la Slag Gallery, à New York.
Dans A Self Apart, Alida Wilkinson présente trois séries d'œuvres grandeur nature qui imaginent les nombreux moi qu'une personne habite, libère et protège. Ces séries retracent l'évolution du travail figuratif de Wilkinson, des installations monochromes et sans ancrage, aux œuvres murales stratifiées et désaturées, en passant par les portraits vivants à une seule couche.
Wilkinson s'inspire de diverses sources de l'histoire de l'art : ses formats verticaux et ses encres aqueuses découlent d'un intérêt précoce et durable pour les rouleaux japonais sumi-e, ses ressemblances frappantes et ses traits impressionnistes évoquent les portraits monumentaux de John Singer Sargent, et les éléments d'installation et de superposition sont inspirés des œuvres immersives d'Ann Hamilton.
L'utilisation par Wilkinson de l'encre liquide et de l'eau sur mylar alterne entre des détails nets et intimes et un chaos organique. La nature imprévisible du médium qu'elle a choisi confère à chaque œuvre une énergie frémissante et volatile. En se servant d'elle-même, de sa petite amie et de ses amis proches comme sujets, Wilkinson capture une vulnérable vivacité dans chaque figure. Ses personnages grandeur nature suscitent une connexion viscérale avec le spectateur par leurs regards, et ses œuvres en couches provoquent à la fois un désir de voir ce qui se cache sous la couche supérieure et une réticence à toucher l'œuvre. Wilkinson s'intéresse à cette tension entre le spectateur et la peinture, notamment dans le contexte de la femme comme sujet. Ses peintures incitent à la fois à la connexion et à la confrontation ; elles permettent au spectateur d'accéder aux parties cachées de chaque sujet, en même temps qu'elles donnent un pouvoir aux sujets.
À propos de l'artiste, Alida Wilkinson :
Alida (Allie) Wilkinson est née et a grandi à New York et a obtenu une licence en arts visuels au Bowdoin College. Ses œuvres ont été exposées dans des galeries à travers les États-Unis, notamment à la Slag Gallery, Pen + Brush Gallery, Deanna Evans Projects et Corridor Gallery. Sa première exposition personnelle à New York aura lieu à la Slag Gallery en janvier 2022. Elle a été artiste en résidence à la Byrdcliffe Residency (NY, 2021) et à la 77Art Residency (VT, 2019). Ses peintures à l'encre font partie de collections privées aux États-Unis, en France, en Espagne, en Suisse et au Royaume-Uni. Elle vit et travaille actuellement à Brooklyn.