Nous portons en nous un imaginaire de Paris traversé d’images et de récits, la conscience d’une ville qui serait un mécanisme extraordinaire pour produire de la société. Paris serait, comme toute ville dans son acception la plus classique et sans doute la plus utopique, le lieu de rencontre et d’interactivité, une forme évoluée d’organisation sociale.
La chose qui nous frappe dans la représentation que nous livre Anna Malagrida de Paris, telle qu’elle se vit et se déploie dans ses images et sous nos yeux, c’est qu’elle n’est pas ainsi. La ville mondialisée, dans ses murs et ses façades, apparaît comme une peau qui porte les traces des événements et des crises qu’elle traverse.
Vernissage vendredi 27 janvier, 19h